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En plus de ces accès rapides, sa présentation dynamique, moderne et épurée, avec ses rubriques clairement identifiables, doit faciliter votre navigation.

Bonne visite à vous.


La famille Bourdoux élèveurs de Champigny

Nicole, Nicolas et Camille Bourdoux sont vignerons à Varrains. Avec leur domaine des Bonneveaux, ils produisent du Saumur Champigny. Avec leur poulinière Magie Champêtre, ils donnent naissance, chaque année, à un nouveau Champigny. Chacun est dans la lignée de la maison. Ténor de Champigny, Vin de Champigny, Saumur Champigny, passent par les Champs de course… Avec plus ou moins de réussite… Normal, comme pour le vin, la qualité d’un trotteur dépend de beaucoup de paramètres.

Les Bourdoux font partie des 6834 éleveurs officiels enregistrés en France qui possèdent 16233 poulinières. Après enquête judiciaire et financière, ils ont été autorisés à faire partie de la famille. La moyenne nationale est de de 2,4 poulinières par éleveur. Les bourdoux sont au début. La Lignée Champigny a été commencée en 2000. Nicolas Bourdoux : «  Mes parents sont toujours allés sur les champs de course et puis c’est devenu une passion. En 2000, mon père Camille est allé acheter notre poulinière Magie Champêtre à côté de Caen. Elle avait fait une bonne carrière, gagné à chatelaillon, fait deuxième à Bordeaux. Elle n’avait qu’un seul défaut, elle tourne mal à gauche … Comme ses fils d’ailleurs … A cause de ça, il ne pourront pas aller à Vincennes … Dommage. Depuis, chaque année, elle donne naissance à un nouveau petit qu’on orientera sur les champs de course. Pour l’instant, les résultat ont été mitigés. On espère que Vin de Champigny fera de 20 à 30000 euros de gains cette année. Ténor de Champigny, qu’on a vendu l’année dernière tourne pas mal… Il est dans le sud et commence à gagner ». Il faut du temps pour mesurer les résultats du travail et des investissements. Le coût d’une saillie est élevé  et varie de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, selon le pedigree du père. Durant toute la carrière, d’un cheval, même si celui ci est vendu, le propriétaire touche 12,5% des gains. « On ne fait pas cela pour l’argent, on veut surtout ne pas trop en perdre… Nos chevaux, sont en pension chez un entraîneur avec qui nous partageons les gains. Seuls, la mère et les petits, Champigny Camille et Bon Champigny sont chez nous, au pré. » conclue Nicolas Bourdoux.

Avec cette lignée, Les champs de course n’ont pas fini de raisonner du nom des Champigny.